Olivier Payet - L'oeil du photographe à Belharra

Olivier Payet se déplaçait pour la première fois à Belharra. Le photographe nous raconte comment il a vécu cette session depuis le bateau. La vague de Jamie Mitchell restera sans conteste le fait marquant de cette session historique !
Mango-surf.com : Comment se prépare-t-on pour shooter à Belharra ?
Olivier Payet : Côté matos pour shooter Belharra, sachant que le spot est situé à 3 km de la côte, j'ai utilisé un NIKON D 300S avec un objectif 70/200mm. Côté logistique il est préférable de s'y prendre à l'avance (3 jours voire 1 semaine) pour trouver un bateau car en effet, très peu de bateaux osent s'aventurer dans ce genre de condition.
M.S : Quelles ont été tes premières impressions en arrivant au pic ?
O.P : Etant donné que c'était la toute première fois pour moi de pouvoir assister à ce spectacle, j'ai été très surpris par la taille de la vague mais surtout par cette énorme masse d'eau qui avance à plus de 50 km/h. En arrivant, nous avons pu assister à un set énorme venu de nul part (40ft voire plus) qui a fauché tous les surfeurs au pic.
Résultat des courses : 5 planches cassées et quelques gars sonnés (rires)
M.S : Quand tu prends Jamie Mitchell en photo sur le WIPE OUT, qu'est-ce que tu ressens à ce moment ? Tu flippes pour lui ?
O.P : Au vu de la difficulté des vagues, celle prise par Jamie fut le moment le plus intense et surtout le plus marquant de cette journée car en effet il a établi un record incontestable dans l'histoire du surf de gros à la rame. Donc, oui on a tous eu peur pour lui !
M.S : Qu'est-ce qui t'a le plus marqué durant cette session ?
O.P : Les moments marquants de cette session ont été la vague de Jamie bien sûr puis la série fantôme qui a balayé tous les surfeurs au pic et aussi de voir l'aisance de l'Hawaiien Shane Dorian à prendre ces monstres à la rame.
M.S : L'ambiance était comment entre les photographes ?
O.P : Une bonne partie des photographes de surf les plus connus en France étaient présents ce jour là. Chacun faisait son job en étant soit sur un jet-ski ou soit sur un bateau. L'ambiance était beaucoup plus décontractée que celle observée lors des nombreuses sessions d'aquashot à la Gravière où les photographes se tirent dans les pattes pour avoir le meilleur cliché du jour.
M.S : Un dernier petit mot à ajouter ?
O.P : Je remercie Eric Faurisson pour le bateau, mango-surf.com, tous les boyz Manu Barth, Tereva David, Tommy Mesa de Tijuana et ma famille.